The Lost Queen
- A la recherche de la clé Ankh -
- A la recherche de la clé Ankh -
" Le palais de Thèbes est en émoi : le roi, alors dans la fleur de l'âge, se meurt. Dans la pénombre de la chambre de Pharaon, le couple royal se fait un promesse : un jour, ils se retrouveront."
Angelica est une jeune fille de dix-huit ans, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Passionnée de l'Egypte ancienne, elle rend souvent visite à son excentrique oncle Cole, un richissime et étrange égyptologue, un peu égocentrique sur les bords qui un jour réalise son plus grand rêve en lui offrant un billet d'avion pour l'accompagner à l'un de ses nombreux voyages en terre des pharaons.
Mais le rêve tourne vite au cauchemar, donnant à la vie d'Angelica, une toute autre dimension.
Angelica est une jeune fille de dix-huit ans, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Passionnée de l'Egypte ancienne, elle rend souvent visite à son excentrique oncle Cole, un richissime et étrange égyptologue, un peu égocentrique sur les bords qui un jour réalise son plus grand rêve en lui offrant un billet d'avion pour l'accompagner à l'un de ses nombreux voyages en terre des pharaons.
Mais le rêve tourne vite au cauchemar, donnant à la vie d'Angelica, une toute autre dimension.
Prologue
La
reine courait à travers les innombrables couloirs du palais, l’âme inquiète, le
cœur paniqué. Elle courait comme si sa propre vie en dépendait, les pieds nus
et le souffle court, elle n’aurait ralenti pour rien au monde.
Elle ne
pensait à rien, elle ne le pouvait pas. Elle se contentait de courir le plus
vite possible à travers le dédale de couloirs qui lui paraissaient s’étendre à
l’infini.
Dans sa
poitrine, son cœur battait au rythme de sa course effrénée, si bien qu’elle eut
le sentiment qu’il pourrait exploser à tout moment. Derrière elle, les
servantes se hâtaient, tentant de l’apaiser grâce à de douces paroles mais elle
ne les entendait pas. Le seul bruit qui lui était audible était le tambourinement
acharné de son cœur.
Les
magnifiques peintures murales, représentant des scènes importantes de la vie du
couple régnant lui apparaissaient en cet instant comme des tâches floues à
l’importance surfaite, sa vie réduite à néant.
Quand
enfin elle eut atteint son but, elle s’arrêta et le temps s’immobilisa.
Dans la
chambre sombre éclairée par les lampes à huile aux senteurs bienfaitrices
régnait une atmosphère glaciale presque palpable.
C’est
là qu’elle le vit. Il était étendu sur un lit en ébène massif aux pieds ornés
d’ivoire et d’or sur lequel était représentée la figure grimaçante de Bès,
divinité éloignant les démons de l’âme du dormeur.
Mais
pas ce soir.
Ce
soir, ils avaient réussi à passer cette barrière, le harcelant, et le poussant
à l’agonie. Lentement, la reine s’approcha de son époux mourant et pourtant à
l’aube de sa vie.
- Je
vais partir Akhésa, je le sens…
La
plaie béante à son genou avait éveillé en lui une fièvre mortelle qui le
consumait depuis maintenant trois jours.
Durant
tout ce temps il avait combattu avec bravoure, un combat malheureusement perdu
d’avance.
-
Ne m’abandonne pas… lui murmura t-elle cependant, retenant ses larmes et
s’efforçant de garder sa royale dignité. Je serais perdue sans toi… L’Égypte
sera perdue sans toi.
- Toi et moi savons que c’est faux… et puis, un jour nous nous retrouverons…
Le roi
grimaça de douleur et la reine sursauta avant de poser une main sur le front
brûlant du malade.
- Je te le promets, nous nous retrouverons… poursuivit-il avec peine. Je
t’aime Akhésa.
Pharaon
fut parcouru d’un ultime élan de douleur avant de rendre son dernier souffle.
Il
était mort si tôt qu’il n’avait pas eu le temps d’affirmer son pouvoir, qu’il
n’avait pas eu le temps de vivre, tout simplement.
Effondrée,
la reine posa sa tête sur la poitrine inanimée de son jeune époux et laissa
couler ses larmes trop longtemps retenues.
Oui, un
jour,
ils
se retrouveront.